SOMMAIRE
Première partie : Une mariée, un mariage et un départ.
Deuxième partie : La malédiction des Maurepas.
Troisième partie : Le vent du large
Quatrième partie : Vent de terre
Cinquième partie : Vent de Guerre (Jusqu’à l’épisode 22 inclus)
Vent fort : cinquième partie

Episode 40
– Comment as-tu fait pour te sortir d’un tel guêpier ? L’ours en avait après toi, tu n’avais aucune chance, questionnait Petit Pierre, affolé comme s’il vivait pour lui-même la scène que venait de décrire Maurepas.
Paille avança son bout de bois dans le feu et remua doucement pour attiser la flamme. Solange, qui était restée en compagnie de Thérèse pour s’occuper de la ridelle de la carriole qui prenait du jeu, vint rejoindre Maurepas, lui écarta les bras afin de s’y nicher.
– Je me demande comment tu as pu battre l’ours à mains nues, ironisa Solange en prenant une voix de fausset.
Maurepas allait répondre, lorsque Boris lui coupa la chique.
– Le cheval, je parie sur le cheval !
– Tu gâches toute l’histoire, chouina Solange.
Maurepas était sur le point de se lever, contrarié et vexé, mais Solange ne lui en laissa pas le temps, elle le serra dans ses bras et lui demanda de poursuivre. Elle fit les gros yeux à Boris et à Paille. Maurepas se détendit et il reprit son récit.
– Je me croyais perdu, l’ours avançait sur moi et comme tu l’as très bien dit tout à l’heure, Petit Pierre, je n’avais pas l’ombre de chance. Tomber bêtement sur le dos, ayant perdu mon couteau et n’ayant pas mon fusil, j’attendais le coup de griffe fatal. Vous allez rire, j’ai même prié. Notre père qui êtes aux cieux que votre nom…
Mais Maurepas ne finit pas sa phrase, tous les yeux de ses camarades étaient braqués sur lui. Pas l’ombre d’un mouvement, la forêt s’était tue et le feu avait baissé presque au point de s’éteindre.
– Parle nous plutôt de la suite au lieu de proférer des idioties.
Maurepas hésita un moment, il était sur le point de poser une question, mais la pression de la main de Solange sur la sienne lui fit comprendre qu’il valait mieux éviter de revenir sur le sujet.
– Alors, le cheval ! intervint Petit Pierre pour couper court aux remarques éventuelles.
– Hé bien, il surgit de nulle part ou plutôt de partout à la fois. Tantôt, il faisait une ruade et jetait ses pattes avant tout contre le dos de l’ours, tantôt, il attaquait par le flanc, pour finir, ils se firent face tous les deux. L’ours enragé d’être dérangé dans ses plans, montrait les crocs, il envoya un coup de patte qui frappa le cheval au poitrail. Je l’ai cru mort sur le coup. Il avait plié les jarrets semblait vouloir se coucher sur le côté. Aucunement, il s’est redressé d’un coup et a attaqué l’ours au visage, d’un coup de mâchoire, il lui a arraché la moitié de la gueule. Je ne croyais pas cela possible qu’un cheval se comporte comme un carnassier. Pendant ce temps, j’avais roulé sur le côté, mon couteau n’était pas bien loin, j’ai voulu le récupérer, ainsi, j’aurais pu aisément attaquer la bête au niveau des vertèbres cervicales pendant qu’il était occupé à se défendre. Mais l’animal en reculant m’avait coupé la route, je n’ai eu d’autre choix que de déguerpir à mon tour pour me réfugier derrière un chêne. De là, j’avais une vue parfaite. L’ours n’était pas hors de combat, loin s’en fallait. Il se frotta le museau, avança à quatre pattes afin de ne pas prendre une nouvelle ruade. Bien mal lui en prit, le cheval chargea et piétina l’animal, il le saisit à la nuque et lui arracha la peau du cou, la tête de l’ours pendait en avant c’en était fini de lui. Mais le cheval s’acharna sur la pauvre bête, d’un coup de dent, il lui ouvrit les entrailles et vous n’allez pas me croire, mais il a bouffé l’ours en fourrant son museau dans le ventre ouvert.
– Si tu n’avais pas bu que de l’eau ce soir, j’aurais volontiers pensé que tu étais saoul comme un cochon, intervint Pivoine. Quoi qu’il en soit, tu as volé la vedette à Petit Pierre !
– C’est vrai, reprit Valentin, tu nous dois toujours la fin de ton histoire.
– Tu en étais au moment où tu allais avec ton père vos pioches sur l’épaule, dit Solange après avoir caressé la joue de Maurepas qu’elle trouvait préoccupé.
– Et même qu’il ne fallait rien dire aux cons du village, renchérit Paille et aussi que le grand-père de Maurepas avait le don de vision et qu’il savait que tu ne resterais pas éternellement sourd et muet.
Petit Pierre se tourna vers Maurepas, attendant son assentiment. Mais Maurepas n’eut pas besoin de répondre, Solange le fit à sa place.
– Assez papoté, éteins plutôt le feu et dormons.
Elle se serra tout contre Maurepas, elle avait envie de lui, il se laissa déshabiller quelque peu mal à l’aise que les autres soient si prêts. Mais chacun s’était tourné et s’était endormi soudainement.
– Je veux un enfant de toi, murmura Maurepas à l’oreille de Solange.
– Nous verrons, laissons faire les choses, lui répondit-elle. Mais elle savait que jamais ce ne serait le cas.
Est-ce qu’il y aura une suite demain ? Est-ce que le train pour Ploërmel aura du retard ? Est-ce que j’ai vraiment quelque chose à dire ? A toutes ces précieuses interrogations, une seule réponse : peut-être ou peut-être pas… Pour la bise, par contre, c’est certain !
vent fort : épisode 41
C’est marrant comme parfois les auteurs sont aveugles aux pulsions des bêtes qu’ils créent !
J’ai conscience de dévoiler une partie des dessous de cette histoire, mais comme je réalise que peu de lecteurs-à part moi-, sont en situation intellectuelle de percer les desseins secrets du rédacteur et qu’il faut bien que quelqu’un s’y colle… j’y vais :
Dans l’épisode précédent déjà, la véhémence avec laquelle Olivier Issaurat (appelons-le OIssaurat pour simplifier) s’érigeait contre la dévoilée pédérastie de son hérours, sentait la mauvaise foi !…
Dans l’épisode 40, la première phrase porte la preuve, OIssaurat (nous le nommerons OIss ) de l’inclination homosexuelle de l’animal : » sortir d’un tel guêpier » est évidemment à lire : « sortir d’un tel gay-pied » .
Dès le deuxième paragraphe, OIss (que nous désignerons OI) confirme la supercherie, bien mal cachée il est vrai : en prenant un mot sur 6 puis un mot sur 21 puis un mot sur 12 puis un sur 8 puis un sur 16, on obtient « son bout s’était occupé de l’ours » !!! Vérifiez par vous-même.
Enfin usant de l’acrostiche inversée la plus basique, OI (que nous n’appellerons plus du tout) ose l’impensable, à savoir il ne met que les premières lettres des turpitudes du plantigrade. Je vous en livre la version in extenso, il s’agit des lignes « hé bien » jusqu’à « coucher », comme par hasard cela concerne 6 lignes ! 6 ! Vous comprenez? Le chiffre du démon !
H- abilement, l’ours
R-ecula pour mettre son
F-essier contre la pine du
S-erval (oui, en plus , l’innommable confond chaval et serval !)
p-our profiter d’un
C-oït innattendu
Voilà , la postérité louera ma clairvoyance, je pense.
il faut tout faire ici ! Je me corrige
cheval pas chaval
inattendu !
N’ayant pas la (mâle) chance de connaître le « oi » puis « saurat » puis plus rien, je voudrais apporter mon soutien à l’auteur qui est attaqué lâchement par un lâche ! En voici la preuve : Si l’on multiplie la ligne 18 par 212 et qu’on soustrait 1 on obtient : « voiler une partie » si l’on rajoute « dé » et « ouse » on obtient « dévoiler une partouze ». Je voudrais donc m’insurger contre les Ostrogoths de tous poils qui incitent à la pornographie en servant d’auteurs malheureusement pris à partie (génitale) dès qu’il baise la garde qui ne se rend pas !
Monsieur l’auteur de la géniale histoire nous vous aimons et nous vous soutiendrons contre le vent et la marée de chiasse qui déferlent sur ce site qu’est un site propre avec des papas et des mamans qui font rien qu’à faire des mômes à toutes heures du jour et de la nuit !